Les minutes raclent et il n’y aura bientôt plus que des mirages, des orbites desséchées. La sécheresse ; c’est la clôture ; le barrage et la fin ; des litres arrimés au béton ; De la mer et de l’océan est la barricade de l’homme ; Entre la chair et le sang ; frontière de viande ; le sel nous abreuve ; De qui suis-je l’enfant. Le prix du sens comme l’effroi de la page blanche ; Je suis le fils de la lune et mon cycle régit les éléments et le père se retire sous mon reflet ; mais tout le fer du monde n’effleurera pas mes ombres ; et le voyage du temps persiste et les pierres s’écartent ; en votre nom la mer est morte ; mais la phrase ne se conclue pas ; il y a des œuvres qui ne se livrent pas et l’histoire tiens son propos fidèle ; Le dictionnaire n’est que votre patience. Les cadres s’écartent, les cartes tombent, et même si les lignes dérapent, dans le chaos des mémoires, Nyx défie l’Erèbe, combattants de l’obscur. Je vois les corps se perdre et les âmes abandonnent, je vois la misère de l’esprit qui meurt à petit feu, et comme la neige est grise. Comme la mémoire est un instant difficile. Armée de violence. Les échos insalubres des passés qui te rongent. Il y a tant de choses enfermées. C’est comme si l’homme, après toutes ses strates avait aiguisé son pouvoir. Une destruction, la fin d’une échappée par la magie des gangrènes. Une chaise électrique de connexions neuronales. Les prisonniers du sens. Il y a un chemin perdu dans les allées du choix, les aléas de chaque seconde, et la tension est palpable entre chacun de tes pas, et pour chacun une notion du raisonnable de la force tendue. Un pas de fissure pour un pas de souplesse, et tu continues d’avancer, de toute tes humeurs, l’évidence ne te tend pas toujours la main. A l’habitude d’une histoire de contraintes.